Nous avons la chance d'avoir des clientes engagées et curieuses. Vous aimez tout savoir sur l'histoire, la conception et la fabrication de vos produits Rose Buddha préférés?
On a donc sélectionné 5 thématiques pour lesquelles on se fait (très) souvent questionner et pour cause! Rose Buddha c'est une histoire formidable et nous aimons la partager avec vous.
1-Comment est-il possible de transiter d’une bouteille d’eau à un legging de yoga?
Le polyester vierge est un produit dérivé du pétrole, ressource très polluante, et demande une grande quantité d’énergie pour sa production. Mais le polyester recyclé, quant à lui, est une option pro-environnementale pour la fabrication de vêtements. Composé de bouteilles en plastique recyclées, on l’utilise pour la fabrication des leggings de yoga Rose Buddha (10-15 bouteilles par legging). Ces bouteilles sont en fait déchiquetées en minuscules particules (comme de la barbe à papa). La fibre qui en ressort est ensuite entre autres tricotée avec du spandex (20%). Mixé au matériel du tencel, le tissu devient des plus doux et confortable à porter.
En d’autres mots, Rose Buddha récupère des déchets qui finiraient autrement dans des sites d’enfouissement, ce qui permet de diminuer les émissions toxiques générées par les incinérateurs et d’améliorer la qualité de l’air.
2-Pourquoi est-ce que l’on a eu envie de se lancer en affaires?
Madeleine et Maxime sont non seulement de meilleures amies depuis un moment, toutes deux mamans, mais pratiquaient aussi régulièrement le yoga ensemble. Elles connaissaient donc bien les leggings de yoga en général et ce qu’elles aimaient ou moins à ce sujet. «Il y a sept ans, suite à un voyage sur l’île de Bali, j’ai découvert un legging avec motifs, ce que l’on ne retrouvait pas au Québec à l’époque», confie Madeleine. Les deux fondatrices de Rose Buddha, ont donc décidé de se lancer en premier lieu pour le plaisir. Elles ont acheté du tissu pour faire confectionner 200 paires de leggings de yoga et ensuite 400 autres. «On n’a donc pas décidé de se lancer en affaires en tant que telles, mais le tout à fait boule-de-neige», mentionne Madeleine.
L’industrie de la mode étant considérée comme la 2e plus polluante au monde, Rose Buddha a choisi d’utiliser la technique d’impression sur tissu par sublimation (au lieu de la teinture). Le tout représente un processus au cours duquel l'image qui a été imprimée sur un grand papier recyclable est transférée sur le tissu, par la chaleur d'une presse. Une fois chauffés, les colorants se transforment et pénètrent les fibres du tissu. Comme aucun solvant n’est utilisé durant le procédé, il s’agit donc d’une technique écologique. Le seul déchet étant le papier, mais que l'on recycle.
3-Comment fait-on en étant mamans pour poursuivre cette belle lancée de Rose Buddha?
Maxime et Madeleine ont en fait créé l’entreprise de Rose Buddha dans l’optique d’avoir du plaisir, de bénéficier de l’opportunité de gérer leur propre horaire et ainsi profiter de plus de liberté. Madeleine partage: «Nous souhaitions que nos employés soient heureux (Rose Buddha emploie maintenant 20 personnes), aller en voyage avec notre famille au moins une fois par année et vivre dans un grand bureau lumineux muni d’un de plantes.
C’est important pour nous de respecter notre horaire autant que possible: quand les enfants reviennent à la maison à 16h, on arrête tout.» Tranquillement, elles arrivent à acquérir une meilleure qualité de vie, d’être moins stressées et plus heureuses, tout en prenant soin de leur santé mentale.
4-Comment trouvez-vous votre inspiration?
Les fondatrices de Rose Buddha, inspirées aussi par leur équipe, décident des nouvelles collections de 1 an à 1 an et demi d’avance. Elles essaient de se propulser dans le futur afin de deviner ce que les gens aimeraient au niveau couleurs, styles et tendances. «En septembre, on éparpille un peu partout une foule de pages de revues du Vogue ou autres magazines, on recherche sur les réseaux sociaux comme Pinterest, on s’inspire des artistes mode, de la musique et des peintres, etc.. C’est aussi comme ça aussi que l’on choisit notre «couleur fantôme» de l’année!»
Pour les modèles ou styles, Madeleine et Maxime se basent aussi sur ce qu’elles-mêmes aimeraient retrouver dans un vêtement, comme pour le chandail Boyfriend ou le pantalon Évasion par exemple. Et bien sûr elles restent à l’écoute sur ce que les clients demandent, que ce soit par courriel ou via le Club Rose Buddha. Notons l’exemple des tuniques.
5-Rose Buddha dans 5 ans?
Rose Buddha suit une croissance organique (et non à tout prix) qui se perpétue. Continuer l’offre intéressante qui fonctionne déjà, mais aussi proposer de petites collections limitées. Les fondatrices continuent de pousser le développement de nouveaux marchés, soit le reste du Canada dans les 2 prochaines années, ainsi que les États-Unis par la suite. «On souhaite suivre le flow, dans le respect des gens et dans l’environnement absolument. On ne souhaite pas devenir une si grosse entreprise. Mais plutôt représenter une option attrayante ainsi qu’accessible pour le plus de monde possible, tout en gardant bien en tête nos valeurs.», dit Madeleine.